D’autres poèmes sur Gilgamesh…

Les élèves de l’atelier poésie continueront à travailler sur l’épopée de Gilgamesh encore deux ou trois semaines avant de s’attaquer à L’Odyssée…Je leur ai promis de publier ici leurs poèmes au fur et à mesure…

Taureau céleste

Dénué de grâce et de mouvements lestes

Devient jouet d’une déesse

Son corps robuste fait pour le combat

Ne survivra malheureusement pas

À la démesure d’un homme courtisé

Et à son épée aiguisée

L’odieuse princesse

Vaincue avec hardiesse

Se verra rongée par la haine

Les membres mutilés

Du taureau achevé

Se verront déposés

Aux pieds d’un Dieu écoeuré

 

Jade, 3ème

 

 

C’est parce qu’il n’y eut ni vainqueur

Ni vaincu

Pas plus Gilgamesh

Qu’Enkidu

Ensemble imparables

Devenus inséparables

Qu’ils furent l’un à l’autre arrachés

Alors commença la grande épopée

Vers la fleur d’immortalité

Quand Enkidu le foudroya encore une fois

Le serpent goba ses chances

De demeurer ici-bas..

Benjamin, 4ème

 

 

Anu, le taureau céleste

Sortit de sa sieste

Lorsque la déesse Ishtar

Se mit en pétard

Elle envoya le taureau

Pour la couper de ses maux

Mais Gilgamesh et Enkidu

En vinrent finalement à bout

Ils sauvèrent ainsi Uruk de la destruction

Ce fut hélas la damnation

Quand Enkidu jeta un membre du taureau

Au visage de la déesse en sanglots

Kimi, 4ème

 

 

À chercher la belle fleur

Il s’arracha le coeur

Comme une hirondelle

Perdant ses belles ailes

L’hydre les lui arracha

Jamais il ne les retrouva

Subissant le martyre

Obligé de repartir

Toujours il s’en voulut

Toujours il pleura Enkidu

Benjamin, 4ème

 

 

La vie que renferme

Le lotus sacré

N’a plus que pour destinée

D’être arraché à ses terres

Plante de jouvence

Plante d’espérance

Son pistil enchanté

Se dresse avec insolence

Face à l’éternité

Jade, 3ème

 

Poème à quatre mains: Kimi et Benjamin:

 

Moi Enkidu

L’homme aux yeux doux

Les dieux m’ont créé

pour rétablir la pureté

Je me suis battu

Et je les ai déçus

Gilgamesh devint

Ma seconde main

Après plusieurs affronts

Ils me refusèrent leur pardon

Ils envoyèrent la maladie

Me prendre la vie

Mon ami en fut attristé

Et ne put que pleurer

 

 

 

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