Au milieu la mer
Couleur de vin
Navigua sur les gouffres amers
Ulysse le sage devin
Répondant à l’appel de son foyer
Il affronta même Circé
Priant ses dieux
Pour retrouver
Ce qu’ont bâti ses aïeux
Mais Poséidon ne se fit pas bon
Et le condamna lui et ses compagnons
Sans pitié il déchaîna la mer
Il mît dix ans à retrouver ses terres
Benjamin, 4ème
Sous le ventre des béliers
Ulysse et ses compagnons
Fuient le cyclope fils de Poséidon
Polyphème aveuglé
Et rempli de haine
Put jeter sur le navire
Maints rochers
Pour calmer sa ire
Il n’empêcha pas Ulysse de fuir
Et le rusé fils de Laërte
Le laissa là sur son île déserte
Cyrianne, 3ème
Scylla effroyable hurleuse
Aux airs de chien
Sache que ton chemin
N’était pas le mien
Sur la mer déchaînée
D’autres voies j’ai emprunté
Echappant aux sirènes
J’ai su repousser ta haine
Et j’ai navigué serein
Sur la mer couleur de vin
Lou-Anne, 6ème
Deux jambes comme les piliers d’un palais
Un chiffon brunâtre paravent de sa virilité
Un torse poilu semblable à l’Amazonie
Deux bras troncs de chêne tendus de peau ternie
Et un oeil unique qui dirige le tout
Une toison bouclée pleine de poux
Cachant un esprit barbare
Se régalant de chair humaine mets rare
Il voue une haine infectieuse à Zeus roi de cieux
Et Ulysse l’a provoqué l’orgueilleux!
Achille, 3ème
Le corps exécrable
De cette créature effroyable
Tyrannise la mer
Engloutit les terres
Ses écailles brunâtres et repoussantes
Chevauchent six têtes répugnantes
Éclipsée sous la pierre rocheuse
Elle guette les marins insouciants
La gueule ouverte et les dents poreuses
Jade, 3ème
Dans l’eau salée de la mer
Se cachent deux monstrueuses divinités
Elles se terrent dans leur sanctuaire
En attendant les étrangers à dévorer
D’un autre côté les sirènes
De leurs chants mélodieux
Attirent les marins joyeux
Insouciants de ces monstres emplis de haine
Lancé à la poursuite d’Ulysse
Poséidon le dieu de l’océan
Armés de monstres surgis des abysses
Est bien décidé à couleur le guerrier vaillant
Ronan, 3ème
Ô Odyssée
Retour d’un Ulysse acharné
Revoir ta tendre épouse attristée
Vaincra toutes les épreuves
Qui te mettent en danger
Mais vont te permettre
De bientôt retrouver
Ta famille ta patrie
Après tant d’aventures
Et celle qui attend son mari
kimi, 4ème
Une âme civilisée
Aux rouages tortueux
Un poison lentement s’y est glissé
Petit cochon peureux
Porc grotesque et gémissant
Dans la boue couleur sang
Il gît-là pantelant
Circé prépare une orgie
Au menu du cochon
Tous ces magnifiques jambons
Toute cette viande faîte d’amis
Sera pour Ulysse le maudit
Achille, 3ème
Quand il la vit
Cette sirène
Au port de reine
Entrer dans sa vie
Déchaînée
Il n’aurait jamais
Pu penser
Que c’était un honneur
D’être le jouet d’un leurre
Kimi, 4ème
Alors Athéna la déesse
Aux yeux brillants
Transforma les étoiles du ciel
En de jolies nymphes
Elles habitèrent les côtes tyrrhéniennes
Au côté de la dangereuse Circé
Déesse aux rires de hyène
Qui d’Ulysse retarda l’odyssée
Emma, 6ème
Sur une terre dorée exilée
Elle se bâtit un empire
Sur les décombres d’un drame
Et les bourgeons d’une jeune liberté
Elle fait d’hommes apeurés des martyrs
Enfermés dans de mystérieux corps
L’effroyable déesse à la chevelure bouclée
Allongée sur son tapis empourpré
Tisse la triste magie étoffée
Pour son pauvre ami métamorphosé
Jade, 3ème
Bon jour,
Le 1er poème de Achille est construit en des tranches d’humour comme » Il voue une haine infectieuse à Zeus roi de cieux ». J’adore 🙂
Et félicitations aux autres auteurs, diantre 🙂
Max-Louis
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Merci pour eux!
Et le plus beau c’est qu’ils s’amusent…
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