Atelier poésie: « Poèmes sans les noms », la suite…

Les plus jeunes ont terminé la première proposition qui était celle -ci .j’avais déjà publié les propositions des plus grands ici. (et toujours un grand merci au site « fournisseur »: Moulins à paroles.)

sans-les-noms-1

Chansons, malheureuses rimes

Aux notes violettes

Vous vous plaisez dans les interlignes

Et je m’y plais comme vous faites.

 

Kimi, 4ème

 

 

Pétales, malheureuses fleurs

Aux tiges violettes

Vous vous plaisez dans les coeurs

Et je m’y plais comme vous faites.

 

Bertille, 6ème

 

 

Filles, malheureuses bergères

Aux couettes violettes

Vous vous plaisez dans les airs

Et je m’y plais comme vous faites;

 

Clara, 6ème

 

Canards, malheureuses espèces

Aux plumes violettes

Vous vous plaisez dans les mares

Et je m’y plais comme vous faites.

 

Capucine, 4ème

 

 

Poissons, malheureuses brochettes

Aux écailles violettes

Vous vous plaisez dans les assiettes

Et je m’y plais comme vous faites.

 

Héloïse, 4ème.

 

 

Pendant ce temps était projetée aussi la seconde proposition, jugée plus compliquée car offrant moins de possibilités:

poeme-c3a0-trous-2

J’ai voulu ce soir te rapporter des roses

Mais j’en ai tant pris dans mes mains closes

Que mes souvenirs trop serrés n’ont pu les contenir.

 

Zoé, 6ème.

 

J’ai voulu ce jeudi te rapporter des lyres

Mais j’en avais tant pris dans mes cordes closes

Que les chants trop serrés n’ont pu les contenir.

 

Kimi, 4ème.

 

J’ai voulu ce jour te rapporter des rêves

Mais j’en avais tant pris dans mes paupières closes

Que les cils trop serrés n’ont pu les contenir.

 

Jade, 3ème

 

 

J’ai voulu ce matin te rapporter des fleurs

Mais j’en avais tant pris dans mes mains closes

Que les doigts trop serrés n’ont pu les contenir.

 

Clara, 6ème.

 

J’ai voulu ce mois te rapporter des souvenirs

Mais j’en avais tant pris dans mes synapses closes

que les neurones trop serrés n’ont pu les contenir.

 

 

Achille, 3ème.

 

 

 

J’ai voulu ce midi te rapporter des kirs

Mais j’en avais tant pris dans mes carafes closes

Que les goulots trop serrés n’ont pu les contenir.

 

Mme Auzou.

 

Et la participation de Margot du blog Vers Antares

 

« J’ai voulu ce matin te rapporter des proses
Mais j’en avais tant pris dans mes paupières closes
Que les rideaux trop serrés n’ont pu les contenir »

 

Et maintenant la véritable strophe:

Les roses de Saadi, de Marceline Desbordes-Valmore

J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.

Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;

La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.

Poésies inédites (1860)

 

 

 

8 réflexions au sujet de « Atelier poésie: « Poèmes sans les noms », la suite… »

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