Pourquoi faudrait-il donner un genre à la poésie ? Je trouve ça imbécile en ce sens où la Poésie est les deux par nature. Un femme fera passer ce qu’un homme n’aura pas, comme un homme mettra de la féminité positive au lieu d’un masochisme creux. Je suis contre le mariage pour tous en raison de la forme d’iniquité qu’il présente, pas sur son point de départ homosexuel. On glosasse sur un passage de la Bible avec une oeuvre pianistique de Nietzsche….Pourquoi toujours confondre tarte aux fraises et roulements de tambour.
La poésie c’est l’expression du vivant et le vivant est femme, homme, enfant, plus ce qu’il a choisit d’être sexuellement parlant.
N-L
Difficile question… S’il en existe une, elle est peut-être dûe à une différence de sensibilité. Quant à ses caractéristiques, je sèche complètement, car chaque femme a et aime un style qui lui est propre (tout comme chaque homme), il est donc difficile de dire que la poésie féminine aurait un style particulier. Idem pour les thèmes abordés. Les idées, cependant, seraient certainement données d’une façon différente, avec moins de véhémence, peut-être ?
La différence de sensibilité coule de source…mais qu’en est-il aujourd’hui où ce qui a fait l’un ou l’une (il n’y a pas d’ordre chronologique) complémentaire de l’autre s’efface devant un système séparatif éliminant l’âme. Sans qui plus rien ne se distingue. Le flou artistique rend les différences fondamentales inexistantes. Découvrir au 21ème siècle qu’une femme puisse percevoir différemment d’un homme ne débouche que sur l’ère du clone…Aucun doute n’est permis sur l’état de décadence.
Le vécu, les thèmes, sont inhérents à la manière…à part le pantalon qui uniformise, la vie à son mode en fonction du sexe de chacun.
N-L
Entre le chien qui se mord l’aqueux et cette question il n’y a que du temps à perdre…l’écriture d’une femme ou d’un homme ne présentant à mes yeux d’intérêt que dans la force d’émotion qu’elle présente, son genre est là et pas ailleurs….
Difficile de laisser un commentaire après celui de Niala, mais néanmoins, la poésie est aussi liée au vécu. Dès l’enfance, chacun et chacune s’efforcent de répondre à ce que l’on attend de nous – être un homme, un vrai ou une femme, sensible. Nous l’incorporons au plus profond de nous-mêmes et cela rejaillit sans doute dans l’écriture. On peut le sublimer où on peut le combattre : mais nous sommes le fruit de notre éducation et de la société dans laquelle nous vivons.
BOnjour,
Cette question est pour moi une question qui se pose aussi dans la langue. Souvent quand j’écris je m’accorde au féminin, en premier jet. Et souvent je reviens en accordant au masculin. Les habitudes font que j’ai souvent constaté que les lecteurs masculins peuvent sentir une distance, quand le poème est écrit au féminin. La projection-identification peut faire obstacle… ex : » labourer seule le sillon de l’ombre » va être pris par un homme comme le témoignage d’une femme, pas quelque chose d’universel. Du coup quand j’écris il m’arrive parfois de remettre au masculin dans un soucis d’universalité. Je pense que notre lecture est influencée par nos habitudes. La question serait pour moi : comment faire pour qu’une langue au féminin devienne aussi celle du masculin…
Bonjour,
Un grand merci à vous que je lis chaque jour avec plaisir de laisser vos mots ici…
Je partage totalement vos interrogations et il m’arrive souvent aussi de reprendre mes participes passés ou mes adjectifs…Pour finalement choisir presque toujours de laisser le féminin malgré-tout…
Donc il s’agit bien d’universaliser le genre pour éviter qu’il soit réduit à la lecture. On peut vouloir s’adresser à un genre en précisant que ladite poésie est à l’attention de.
Moi aussi suis sensible à ton intervention. Comme déjà dit je regrette infiniment que ton blog ne permette pas le commentaire. Il est vrai que sa qualité en demeure ainsi protégée.
Merci tracesdusouffle.
Oui…
Des fois j’écris des textes qui me semblent plus féminins que masculins. Stéréotype ?
Sûrement.
Éducation garçon / fille ?
Je vois fleurir des textes de printemps ces temps ci. Est ce plutôt féminin ?
A fond je développe mon côté androgyne !
Une sensibilité que j’affiche aussi bien dans la vie que dans les textes qui ne sont pas des préoccupations des personnes masulines que je connais, ou à qui je m’adresse. Je relève plus l’intérêt des femmes que des hommes. Ce n’est pas de la complémentarité. C’est difficile à définir. Attention. Il n’y a pas de manières ni de maniérisme. Mes propos exprimant cette sensibilité sont plutôt francs, bruts. Peut être si vous relisez mes textes depuis que je les écris (ce que je ne cous souhaite pas ! 😜), vous trouverez la réponse…
Sans arriver à définir ce que c’est, ma sensibilité affichée donne plus de réceptivité, d’intérêt des femmes que des hommes.
J’espère que non.
écrite par des femmes ? écrites pour des femmes ? lus par qui d’autres ?
que chacun soit libre de dire et de lire ce qu’il veut et de ressentir itou, et voilà (facile à dire, je sais)
Et puis j’ai le souvenir d’un commentaire sur mon blog qui s’étonnait sincèrement d’apprendre que j’étais un garçon, alors que mes histoires « étaient féminines » 🙂
Je ne sais plus trop (et puis je suis trop paresseux pour aller relire tous les commentaires) ; de mémoire, quelque chose comme l’ambiance, la façon d’aborder les thèmes….
La liberté d’imagination du lecteur est sans limite (et heureusement!)
Je ne sais pas. Il m’arrive parfois de me tromper en regardant un tableau dont j’ignore l’auteur. Je me dis « c’est forcément une femme qui a peint cela ». Et puis finalement c’est un homme et ma stupidité m’apparait!
Une femme en amour devant une fenêtre vide. Des yeux bleu ardent, bleu lanière. Un corps arqué sur le désespoir de son nom. Dehors le grand tumulte harassé des
étoiles contre le ciel semble ne plus s’ouvrir, ne plus suspendre l’issue de leur perfection qu’à cette véhémence brouillée de larmes puériles, qu’à ce
gémissement, qu’à ce silence.
Je ne crois pas qu’il y ait de poésie féminine versus masculine, la poésie relève avant de tout de l’individu, de sa perception unique d’être humain, originale donc sans stéréotype … Quand on dit « ce poème est féminin » je trouve qu’on nie sa singularité, qu’on le catalogue dans une catégorie prédéfinie qui ne peut pas vous étonner, qui est figée de toute éternité, comme prisonnière de sa « nature » …
en fait il suffit de retourner la question : « existe-t-il une poésie masculine (ou un roman masculin, ou des nouvelles, ou une prose masculine (pas un prose, parce que là, la réponse sera « oui » mais on s’égarera) » pour se rendre compte combien c’est idiot !
mais si on va lire là (http://bdegalite.org/) on se rend compte que cette question idiote est récurrente !
Je suis de l’avis de Woolf, il faut fuir tout ce qui pourrait réduire notre écriture à une case notamment celle du genre… Finalement, la poésie, ou en d’autres mots la sensibilité, soit on l’a soit on l’a pas. Et ceci indépendamment de son genre. Mais tu as tout le mérite de poser la question car il est important d’en discuter. 🙂
Pourquoi faudrait-il donner un genre à la poésie ? Je trouve ça imbécile en ce sens où la Poésie est les deux par nature. Un femme fera passer ce qu’un homme n’aura pas, comme un homme mettra de la féminité positive au lieu d’un masochisme creux. Je suis contre le mariage pour tous en raison de la forme d’iniquité qu’il présente, pas sur son point de départ homosexuel. On glosasse sur un passage de la Bible avec une oeuvre pianistique de Nietzsche….Pourquoi toujours confondre tarte aux fraises et roulements de tambour.
La poésie c’est l’expression du vivant et le vivant est femme, homme, enfant, plus ce qu’il a choisit d’être sexuellement parlant.
N-L
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Simple comme car né par essieux ne se mélange pas les guibolles…
Merci carnetesparesseux.
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Merci Barbara.
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parfait
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Merci monsieur wolgan
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Difficile question… S’il en existe une, elle est peut-être dûe à une différence de sensibilité. Quant à ses caractéristiques, je sèche complètement, car chaque femme a et aime un style qui lui est propre (tout comme chaque homme), il est donc difficile de dire que la poésie féminine aurait un style particulier. Idem pour les thèmes abordés. Les idées, cependant, seraient certainement données d’une façon différente, avec moins de véhémence, peut-être ?
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Un grand merci pour votre réponse!
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La différence de sensibilité coule de source…mais qu’en est-il aujourd’hui où ce qui a fait l’un ou l’une (il n’y a pas d’ordre chronologique) complémentaire de l’autre s’efface devant un système séparatif éliminant l’âme. Sans qui plus rien ne se distingue. Le flou artistique rend les différences fondamentales inexistantes. Découvrir au 21ème siècle qu’une femme puisse percevoir différemment d’un homme ne débouche que sur l’ère du clone…Aucun doute n’est permis sur l’état de décadence.
Le vécu, les thèmes, sont inhérents à la manière…à part le pantalon qui uniformise, la vie à son mode en fonction du sexe de chacun.
N-L
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Entre le chien qui se mord l’aqueux et cette question il n’y a que du temps à perdre…l’écriture d’une femme ou d’un homme ne présentant à mes yeux d’intérêt que dans la force d’émotion qu’elle présente, son genre est là et pas ailleurs….
http://books.openedition.org/pur/36026
Merci Bon Jour je t’embrasse, Barbara.
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Merci Barbara.
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Merci uneviedelivres.
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Difficile de laisser un commentaire après celui de Niala, mais néanmoins, la poésie est aussi liée au vécu. Dès l’enfance, chacun et chacune s’efforcent de répondre à ce que l’on attend de nous – être un homme, un vrai ou une femme, sensible. Nous l’incorporons au plus profond de nous-mêmes et cela rejaillit sans doute dans l’écriture. On peut le sublimer où on peut le combattre : mais nous sommes le fruit de notre éducation et de la société dans laquelle nous vivons.
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merci Palimpzeste!
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entièrement d’accord
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BOnjour,
Cette question est pour moi une question qui se pose aussi dans la langue. Souvent quand j’écris je m’accorde au féminin, en premier jet. Et souvent je reviens en accordant au masculin. Les habitudes font que j’ai souvent constaté que les lecteurs masculins peuvent sentir une distance, quand le poème est écrit au féminin. La projection-identification peut faire obstacle… ex : » labourer seule le sillon de l’ombre » va être pris par un homme comme le témoignage d’une femme, pas quelque chose d’universel. Du coup quand j’écris il m’arrive parfois de remettre au masculin dans un soucis d’universalité. Je pense que notre lecture est influencée par nos habitudes. La question serait pour moi : comment faire pour qu’une langue au féminin devienne aussi celle du masculin…
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Bonjour,
Un grand merci à vous que je lis chaque jour avec plaisir de laisser vos mots ici…
Je partage totalement vos interrogations et il m’arrive souvent aussi de reprendre mes participes passés ou mes adjectifs…Pour finalement choisir presque toujours de laisser le féminin malgré-tout…
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Donc il s’agit bien d’universaliser le genre pour éviter qu’il soit réduit à la lecture. On peut vouloir s’adresser à un genre en précisant que ladite poésie est à l’attention de.
Moi aussi suis sensible à ton intervention. Comme déjà dit je regrette infiniment que ton blog ne permette pas le commentaire. Il est vrai que sa qualité en demeure ainsi protégée.
Merci tracesdusouffle.
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Merci Barbara.
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Oui…
Des fois j’écris des textes qui me semblent plus féminins que masculins. Stéréotype ?
Sûrement.
Éducation garçon / fille ?
Je vois fleurir des textes de printemps ces temps ci. Est ce plutôt féminin ?
A fond je développe mon côté androgyne !
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c’est bien…
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quand vous dites: « des textes qui me semblent plus féminins »? que voulez-vous dire? qu’ont-ils de particulier?
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Une sensibilité que j’affiche aussi bien dans la vie que dans les textes qui ne sont pas des préoccupations des personnes masulines que je connais, ou à qui je m’adresse. Je relève plus l’intérêt des femmes que des hommes. Ce n’est pas de la complémentarité. C’est difficile à définir. Attention. Il n’y a pas de manières ni de maniérisme. Mes propos exprimant cette sensibilité sont plutôt francs, bruts. Peut être si vous relisez mes textes depuis que je les écris (ce que je ne cous souhaite pas ! 😜), vous trouverez la réponse…
Sans arriver à définir ce que c’est, ma sensibilité affichée donne plus de réceptivité, d’intérêt des femmes que des hommes.
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J’espère que non.
écrite par des femmes ? écrites pour des femmes ? lus par qui d’autres ?
que chacun soit libre de dire et de lire ce qu’il veut et de ressentir itou, et voilà (facile à dire, je sais)
Et puis j’ai le souvenir d’un commentaire sur mon blog qui s’étonnait sincèrement d’apprendre que j’étais un garçon, alors que mes histoires « étaient féminines » 🙂
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Comment justifiait-on le « Féminines »?
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Je ne sais plus trop (et puis je suis trop paresseux pour aller relire tous les commentaires) ; de mémoire, quelque chose comme l’ambiance, la façon d’aborder les thèmes….
La liberté d’imagination du lecteur est sans limite (et heureusement!)
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heureusement oui…
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Sauf que cette liberté lui laisse aussi la faculté de dire n’importe quoi avec un air averti au lieu de se taire…
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Moi j’en connais qui se sont longtemps demandé « paresseux » ou « paresseuse »… Héhé!
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j’espère qu’il.le.s saisiront que la réponse est beaucoup moins intéressante que les suppositions qu’offre la question 🙂
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J’espère aussi, mais ce n’est pas gagné! En fin d’année je les ferai peut être plancher sur la question😉
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Je ne sais pas. Il m’arrive parfois de me tromper en regardant un tableau dont j’ignore l’auteur. Je me dis « c’est forcément une femme qui a peint cela ». Et puis finalement c’est un homme et ma stupidité m’apparait!
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PAR DES BARREAUX NOUVEAU-NÉS
Une femme en amour devant une fenêtre vide. Des yeux bleu ardent, bleu lanière. Un corps arqué sur le désespoir de son nom. Dehors le grand tumulte harassé des
étoiles contre le ciel semble ne plus s’ouvrir, ne plus suspendre l’issue de leur perfection qu’à cette véhémence brouillée de larmes puériles, qu’à ce
gémissement, qu’à ce silence.
Jacques Dupin
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Merci Barbara
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Je ne crois pas qu’il y ait de poésie féminine versus masculine, la poésie relève avant de tout de l’individu, de sa perception unique d’être humain, originale donc sans stéréotype … Quand on dit « ce poème est féminin » je trouve qu’on nie sa singularité, qu’on le catalogue dans une catégorie prédéfinie qui ne peut pas vous étonner, qui est figée de toute éternité, comme prisonnière de sa « nature » …
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eh bien voilà exactement ce que je voulais entendre!!!!
un très grand-Merci!!
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en fait il suffit de retourner la question : « existe-t-il une poésie masculine (ou un roman masculin, ou des nouvelles, ou une prose masculine (pas un prose, parce que là, la réponse sera « oui » mais on s’égarera) » pour se rendre compte combien c’est idiot !
mais si on va lire là (http://bdegalite.org/) on se rend compte que cette question idiote est récurrente !
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D’accord avec vous et sur le fait que c’est récurrent aussi…
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Je suis contente que vous soyez du même avis 🙂
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A reblogué ceci sur Petites Mignardises.
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Je suis de l’avis de Woolf, il faut fuir tout ce qui pourrait réduire notre écriture à une case notamment celle du genre… Finalement, la poésie, ou en d’autres mots la sensibilité, soit on l’a soit on l’a pas. Et ceci indépendamment de son genre. Mais tu as tout le mérite de poser la question car il est important d’en discuter. 🙂
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